Entre des projets ambitieux et chronophages, il est parfois ressourçant de réaliser quelque chose de facile et rapide.
C’est ce que j’ai fait avec ce haut inspiré du top Sorbetto de Colette Pattern (renommé Seamwork), dont j’ai enlevé le pli central pour obtenir une coupe très basique.
Le devant taille bien, en revanche il y a trop de tissu dans le dos. C’est un problème que je rencontre régulièrement, et il faudrait que je me penche sur l’ajustement nécessaire. Je l’avais déjà expérimenté il y a des années pour ma robe Sureau, à partir d’un tutoriel de Couture Stuff.
Cet été j’avais besoin de nouvelles robes pour partir en vacances, et il fallait que celles-ci soient des modèles rapides à coudre car je n’avais que quelques jours pour les réaliser. J’ai donc misé sur ma combinaison habituelle : Robe Zéphyr de Deer&Doe et jerseys en provenance de chez Mamzelle Fourmi.
La première est cousue dans un jersey bleu marine avec un motif floral.
Mais cet été, je voulais une robe plus adaptée aux fortes chaleurs. En effet, le corsage de la Zéphyr est près corps, ce qui favorise la transpiration quand il fait vraiment chaud.
Mon choix s’est porté sur le patron McCall’s M7948 dans sa version C, réalisé dans une sorte de viscose trouvée chez Toto Tissus.
Depuis un peu plus d’un an, j’ai pour tradition d’offrir des trousses personnalisées à mes collègues qui s’en vont. Avec le temps je me perfectionne, même s’il y a encore une petite marge de progrès.
Il y a un moment que je voulais tester la veste Nénuphar de Deer&Doe. En faisant le tri dans mes tissus, j’ai remis la main sur un coupon de jean en provenance de chez Butinette qui pouvait justement convenir pour une version assez rigide.
Pour une fois, pas de risque de faire une erreur de taille car les mesures du vêtement fini sont larges. Ce n’est pas une veste ajustée et cela se voit particulièrement avec ce tissu peu fluide.
Connaissez-vous legéocaching ? Il s’agit d’une activité de plein air dans laquelle les participants cherchent à trouver, à l’aide de coordonnées GPS, des contenants (géocaches) dissimulés dans l’environnement. Cela peut être facile et familiale ou bien très intense et difficile selon les caches (en fonction de la nature du terrain et de la nature du contenant).
J’aime beaucoup ce loisir qui amène souvent à découvrir de nouveaux endroits et qui nécessite de faire preuve de capacités d’observation, de déduction et parfois de persévérance. Assez récemment, j’ai décidé de placer ma première géocache pour participer à mon tour au plaisir des géocacheurs locaux ou de passage. Et forcément, pour le camouflage, j’ai eu l’idée de me servir de mes compétences en couture.
Au début de l’automne dernier, alors que l’on nous parlait beaucoup de sobriété énergétique, j’ai décidé de me crocheter un nouveau châle pour être bien au chaud pendant l’hiver.
Mon choix s’est porté sur le châle de la dame d’Aglaé Laser, modèle que j’avais déjà réalisé. J’avais offert cette première version et j’ai eu envie d’en avoir un pour moi. J’aime beaucoup ses motifs, que je trouve agréable à crocheter.
J’ai utilisé la même laine que pour ma première version : 4 pelotes de Fonty BB Mérinos, cette fois-ci en gris. Mais, alors que pour le premier châle il me restait plus d’une demi-pelote à la fin, pour celui là j’ai failli manquer de laine ! J’ai utilisé le même crochet donc je suppose que c’est ma technique qui a varié et que j’ai crocheté plus lâchement. Je pense que j’ai aussi étiré davantage pour le blocage, ce qui fait que j’obtiens un châle sensiblement plus long et large.
Bonne année à tous ! Je débute 2023 en présentant ici deux projets de broderie. J’ai encore eu un petit accident côté couture, ce qui fait que ma dernière réalisation n’est pas portable pour le moment. Et je travaille toujours sur mon projet de patronage, donc je couds essentiellement des toiles, quand je ne suis pas en train de faire des calculs et de la géométrie…
Voici une première broderie, réalisée il y a quelques semaines. Elle m’a été inspirée par le dernier livre d’Alexandra Koszelyk : l’Archiviste. C’est un roman qui se déroule de nos jours, dans une bibliothèque en Ukraine et que j’ai trouvé très touchant.
Voilà un moment que je n’ai pas publié ici pour trois raisons.
La première, c’est que j’ai besoin de temps et de disponibilité mentale pour coudre et que souvent j’ai du mal à m’y mettre le week-end, préférant des activités qui nécessitent moins d’investissement espace/temps comme le crochet, la lecture, la marche…
La seconde, c’est que je travaille sur mon projet de patronage de haut de base pour mes cours de couture.
Et enfin la dernière, c’est que je n’ai pas présenté le dernier projet cousu car il y a eu un raté! Alors que j’avais récemment fait sur ce blog des constatations sur mes difficultés à coudre les bonnes tailles et proclamé mes bonnes résolutions, j’ai récidivé dans mes vieux travers… A ma décharge c’était le patron Datura de Deer&Doe, que j’avais déjà fait et validé. Mais cette fois-ci, c’est un peu trop juste au niveau des hanches! Plusieurs hypothèses: je me suis plantée sur les marges de couture (c’est la plus généreuse) ou alors j’ai pris un peu de poids durant l’été (c’est la plus réaliste). Quoique, en écrivant cet article, je me demande si je n’ai pas placé le dernier bouton trop bas, ce qui raccourcirait la circonférence. Les vêtements d’été sont rangés, il faudra attendre le printemps pour envisager un sauvetage.
J’ai repéré la jupe Fumeterre de Deer&Doe dès sa sortie. J’aimais sa longueur, sa taille élastiquée et ses poches. C’est assez différent de ce que je porte d’habitude donc je me suis longtemps abstenue de l’acheter. Mais cet été je devais me rendre à une fête pour laquelle la consigne était de porter du blanc et j’en ai profité pour tester ce modèle.
J’ai choisi de la réaliser dans un chambray polycoton blanc cassé en provenance des Coupons de Saint Pierre. Le coupon de 3 mètres y est presque entièrement passé.
La planche de patron était un tout petit peu moins facile d’usage que ce à quoi Deer&Doe m’a habituée en raison de la superposition de certains panneaux de la jupe. Rien de très complexe cependant.
Les bidouilles de Junelle 